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 Nicolas Fouquet : règlement de comptes à Vaux-le-Vicomte.

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D'Artagnan
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D'Artagnan


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Nicolas Fouquet : règlement de comptes à Vaux-le-Vicomte. Empty
MessageSujet: Nicolas Fouquet : règlement de comptes à Vaux-le-Vicomte.   Nicolas Fouquet : règlement de comptes à Vaux-le-Vicomte. EmptyLun 14 Aoû 2006 - 22:51

Cet article a été publié dans le le numéro 100 de la revue de l'académie d'Armes de France (la descendante de l'académie royale créée par Charles IX). Sa diffusion demeure condidentielle...


Règlement de comptes à Vaux le Vicomte



Voici une histoire qui depuis des siècles ne cesse d’être exemplaire. Elle a inspiré La Fontaine, Voltaire et Alexandre Dumas et aujourd’hui encore nous laisse sans voix. C’est l’histoire d’un duel à mort entre deux as de la finances, qui ne s’est pas joué à l’épée mais à coup d’intrigues de cour. L’un avait un style flamboyant, il était tombé dans la soie quand il était petit et accordait à la culture, à l’art à la beauté plus d’importance qu’il n’en fallait (est-ce possible ?). L’autre était pugnace, laborieux, tenace et viscéralement envieux, il faut dire qu’il avait du se contenter de draps de lin et avait grandi plus chichement en milieu économe.

C’est une histoire que La Fontaine, qui en a bien connu les protagonistes, aurait pu nous conter à sa manière, et en vers. Cette fable aurait pu s’appeler «l’écureuil, la couleuvre et le soleil » et nous aurait appris ceci…

Jadis vivait un écureuil splendide dans le plus bel arbre de la forêt. Il était prodigue et généreux et faisait jaillir les noisettes de terre autant que le soleil pouvait en réchauffer pour faire pousser de nouveaux arbres, au point que la forêt ne pouvait plus se passer de lui. Le soleil pouvait éclairer la forêt, personne ne s’en rendait compte car les habitants de ce petit monde n’avait d’yeux que pour le fouquet (1) qui caracolait au sommet de son arbre, oubliant qu’il ne pourrait jamais monter plus haut que la plus haute branche. Beaucoup plus haut que lui, il y avait le soleil (2) et le soleil n’aimait pas faire de la figuration. Beaucoup plus bas que lui, il y avait la couleuvre(3) et la couleuvre n’aimait pas que quelqu’un s’interpose entre elle et les rayons du soleil qui lui étaient si nécessaires pour se réchauffer. La couleuvre était jalouse de cet agile rongeur primesautier et dépensier qui vivait comme un prince dans une toison de verdure fastueuse alors qu’elle, la couleuvre, depuis toujours, devait ramper avec peine, se construisant avec beaucoup de mérite une existence de commis laborieux. Seule les rayons du soleil lui apportait un réconfort. Au moins savait-elle, la couleuvre, que sans les rayons du soleil nous ne sommes rien…

Comment ne pas penser à ce que La Fontaine aurait pu écrire, mais ne l’a-t-il pas fait d’une certaine façon ? : « Si ce n’est toi, c’est donc ton frère ! »
- Mais quel frère ? Je n’ai pas de frère ! Mazarin ? Ce n’est pas mon frère ! - aurait pu protester l’agneau-fouquet par la bouche de son fabuliste préféré.
Saint- Mars, le geôlier de Pignerol, n’a-t-il pas écrit des années après le grand duel qui opposa Colbert à Fouquet : « Fouquet est un agneau » ?
Rien ne sert de courir, il faut partir à point, telle est la morale que nous sert le besogneux et tenace Colbert, alors même qu’il triomphe de Fouquet. Cette histoire là prouve au moins que les mauvais comptes font de bons contes et de vrais ennemis. Mais venons-en aux faits…

Le château de Vaux-le-Vicomte a eu plus de chance que son créateur. Il a survécu à tout, aux confiscations, à l’abandon, à la révolution, aux drames familiaux, à l’oubli et n’a jamais connu l’indifférence. Chaque jour, il rappelle à ceux qui le contemplent qu’il est l’écho d’un moment de grâce absolue, de perfection fugace, un instant de beauté parfaite, superficiel et léger mais si «tendance » en cette belle soirée du 17 août 1661… «Vaux ne sera jamais plus beau qu’il ne le fut cette soirée là » écrira La Fontaine.
Et Voltaire résumera ainsi cette fête célèbre. « Le 17 août à 6 heures du soir, Fouquet était le roi de France : à 2 heures du matin, il n'était plus rien".

Ce soir là, tous les artistes qui travaillent pour le surintendant étaient mobilisés : Le Brun, Le Notre, Le Vau, Puget, Vatel, Molière…La fête sera tellement somptueuse, que le jeune Louis XIV, blanc de rage, confiera à sa mère Anne d’Autriche, sur le chemin du retour vers un Louvre devenu bien terne, qu’il avait été tenté de faire arrêter l’impudent sur-le-champ. La reine mère l’en aurait dissuadé…

En réalité, la perte de Fouquet était devenue presque certaine, lorsque quelques mois plus tôt, Mazarin, au seuil de la mort, recommanda Colbert au jeune roi, Colbert et non Fouquet, le surintendant des finances en exercice qui tenait entre ses mains les finances du royaume ; Colbert, qui depuis lors ne cessait de présenter au roi des états de comptes témoignant du manque de probité d’un surintendant qui confondait le trésor du royaume avec sa caisse personnelle. Mais comment ne pas se rappeler que c’était chose courante à l’époque et que le plus rompu à cet exercice fut Mazarin lui-même ? Colbert, sous un train de vie beaucoup plus austère, ne s’est-il pas lui-même considérablement enrichi dans le sillage de son Maître ? Une chose est sûre, c’est que Mazarin mourut fort riche et Colbert fortune faite. A la chute de Fouquet, on s’avisa en revanche que ses comptes n’étaient que des courants d’air. Il ne gardait rien et l’argent lui filait des mains. Vaux et Belle-Isle saisis, il ne possédait plus grand chose et Colbert chercha longtemps dans les comptes de Fouquet, une cagnotte rondelette qu’il avait bien imaginée mais que jamais il ne trouva. Par contre, il trouva quelques millions de dettes. Fouquet, contrairement à son totem l’écureuil, n’accumulait pas de noisettes pour les mauvais jours. Il se contentait de les trouver et de les glisser dans les poches du roi.

Du vivant de Mazarin, Jean-Baptiste Colbert avait déjà produit un mémoire dénonçant les malversations du surintendant. Le fameux mémoire avait aboutit…entre les mains de Nicolas Fouquet qui avait son propre réseau d’espions. Malgré ses plaintes au cardinal, Colbert n’avait pas été écarté. Deux ans avant sa chute, Fouquet avait failli mourir de maladie, et ceux qui le voyaient déjà mort anticipaient la banqueroute ; banqueroute où se trouvait justement la France en 1648 et d’où Fouquet l’avait sortie…Que se passerait-il si Fouquet mourrait alors que rien ne pouvait se faire sans lui ? C’est une question que Louis XIV a du méditer alors qu’il cherchait le meilleur moyen de neutraliser son puissant surintendant sans avoir à manquer aussitôt d’argent.

L’habileté du roi fut assez diabolique et la confiance (faut-il dire naïveté) de Fouquet déconcertante. Tout d’abord, on lui fit croire qu’il serait nommé premier ministre, et pour ce faire, on le poussa à vendre sa charge de Conseiller au Parlement, la seule garantie d’immunité qu’il possédait. Les amis de Fouquet étaient inquiets, mais Fouquet, sûr de son talent et croyant toujours en sa bonne étoile ne les écouta pas. Il ne voyait pas que le monde changeait, que derrière ce jeune roi amoureux se cachait un imminent monarque absolu, tellement résolu à gouverner lui-même que bientôt il pourrait dire «l’Etat, c’est moi ».

Plusieurs fois Fouquet avait envisagé de quitter les affaires, de se retirer à Belle-Isle, de se reposer enfin puisque sa santé n’était plus ce qu’elle était. On ne le laissa jamais partir. Mais on voulut bien le briser, le faire taire à jamais au fond d’une prison, lui qui connaissait des secrets d’Etat essentiels…

D’Artagnan tomba des nues lorsque, à peine remis d’une grippe, il reçut l’ordre du roi d’aller arrêter Fouquet, et de feindre d’avoir reçu une promotion pour tromper les courtisans, afin que personne surtout n’allât prévenir le surintendant de son arrestation imminente. Le roi et sa suite se trouvaient à Nantes en raison, officiellement, de la convocation du Parlement de Bretagne. En réalité, Louis XIV voulait empêcher Fouquet de se barricader dans sa place forte de Belle-Isle où il aurait pu faire de la résistance à l’image de ce que les grands savaient si bien faire au temps encore bien récent de la Fronde. Fouquet, on le sait, a ses informateurs. Il a bien entendu parler de la «pensée secrète » de Colbert le concernant (c’est à dire obtenir sa disgrâce) et voit d’un mauvais œil ce voyage royal à Nantes. Même s’il affecte de ne pas prendre au sérieux les menaces qui pèsent sur lui, il sait sa situation précaire. Jusqu’au bout, il veut croire que le roi ne franchira pas ce pas et il ne tentera rien pour se sauver. Lorsque d’Artagnan l’arrête sur la place de la cathédrale avec quinze de ses Mousquetaires, il aura ce mot qui en dit long : « le roi est bien le maître mais j’aurais souhaité pour sa gloire qu’il eût agit plus ouvertement avec moi »…

La suite de cette histoire est exemplaire. Fouquet va de prison en prison, toujours gardé par d’Artagnan. Son procès va s’étaler pendant trois ans et passionner les Parisiens. Tout d’abord hué, conspué, le financier est impopulaire. Mais les choses vont progressivement évoluer. La chambre de justice a été composée avec soin : on y compte bon nombre d’ennemis personnels de Fouquet. Des faussaires glissent dans le dossier (les pièces ne sont ni paraphées ni cotées) de faux documents à charge ; inversement, certaines pièces en faveur de l’accusé disparaissent (notamment celles qui compromettent Mazarin et Colbert). Les procès verbaux des interrogatoires sont incomplets et orientés. Colbert suit le dossier de très près. Pendant ce temps, Fouquet médite dans l’obscurité, au secret, sans encre, ni papier, ni médecin, sans communication des pièces du dossier et sans avocat pendant toute une année. Il finira par en obtenir deux, âgés mais courageux. Les abus de son procès lui sont révélés. Fouquet, qui est du métier, se défend de mieux en mieux, obtient l’examen des pièces du dossier et les falsifications apparaissent au grand jour. Car les murs de la Bastille ont des oreilles et bientôt tout Paris est au courant. Fouquet, l’ex-surintendant honni, devient populaire car il est devenu une victime de l’injustice. Colbert, qui pourtant s’assurera en tant que ministre une gloire posthume et méritée, goûte à son tour les affres de l’impopularité, et pour longtemps.

Fouquet rédige ses Défenses, sur du papier fait avec des chemises, de la suie de la cheminée en guise d’encre et les fait sortir de la Bastille grâce à un ramoneur. Imprimées anonymement et clandestinement, elles se répandent dans le public et sont éloquentes. Colbert écume de rage. Son adversaire à terre vient pourtant de lui dessiner une estafilade ! Turenne constate :
« Au début, il eût suffit d’une ficelle pour étrangler le surintendant. A présent, la corde serait trop grosse pour le pendre ! ». Plus le procès pourrit, plus les sympathies pour l’accusé se multiplient, à la Cour même. Mme de Sévigné, qui de son côté, a suivi le procès depuis le début, jubile. Elle est une amie fidèle de l’ancien surintendant, comme de nombreuses gens de lettres qui multiplient les écrits en faveur de Monsieur Fouquet. Tous contribueront à lui sauver la vie. Le rapporteur d’Ormesson se montrera impartial. Au final, sur 24 juges, 14 se prononceront pour le bannissement ; dix, cédant aux pressions, voteront la mort, beaucoup ne se le pardonneront pas.

Pour finir, Louis XIV utilisera son droit de grâce pour…aggraver cette sentence trop douce et condamner Fouquet à la prison à perpétuité, au donjon de Pignerol où il survivra dix-huit ans dans des conditions difficiles. Là-bas, on saura se souvenir qu’il est capable de transformer ses chemises en papier et la suie en encre, et on lui fera porter des chemises noires pour le réduire au silence.

A Pignerol, Fouquet survivra à la foudre qui endommage en 1665 son donjon ; il supportera sa captivité avec dignité et piété et aucun des valets qu’on lui assignera n’acceptera de le trahir. Son confesseur Piémontais fera même une demande (rejetée) pour partager sa captivité, et même ses geôliers finiront par l’apprécier. Le roi l’a maltraité ? En retour, il ne le trahira jamais. Il semblerait que celui qui avait «le cœur au-dessus des périls » n’ait jamais vendu son âme, en définitive.

Qu’en est-il de ses ennemis ? Colbert se fit protecteur des Arts, de l’Académie, de l’industrie, de la Marine, fut un grand ministre, mais ne fit pas vœu de pauvreté, ni ne tendit vers cette vertu qu’il reprochait à Fouquet de ne pas avoir. Le Roi Soleil eut beaucoup de mal à digérer l’humiliation que Fouquet lui avait fait subir à Vaux. Pour exorciser cela, il lui faudra Versailles, encore plus grand, encore plus gros, et avec de grandes eaux quoi qu’il en coûte. Il prendra à son service tous les grands artistes que Fouquet avaient «lancés » à Vaux. Malgré cela, il ne pardonnera jamais à Fouquet d’avoir été Fouquet.

Le mot de fin revient à Voltaire…
« Fouquet, pour avoir dissipé les finances de l’Etat et pour en avoir usé comme des siennes propres, n’en avait pas moins de la grandeur d’âme. Ses déprédations n’avaient été que des magnificences et des libéralités ! »

…et à La Fontaine, l’ami fidèle, qui s’adressant à Louis XIV, écrivait avec courage dans son «Ode » :

« …Tu peux d’un éclat de ta foudre,
Achever de le mettre en poudre,
Mais si les Dieux, à ton pouvoir
Aucunes bornes n’ont présenté,
Moins ta grandeur à de limites
Plus ton courroux doit en avoir… »


Marie-Odile Corsetti



Légendes

(1) En vieux poitevin, le fouquet est un écureuil. La devise de l’écureuil Fouquet était : « Quo non ascendet » : Jusqu’où ne montera-t-il pas ? …
(2) Le roi soleil avait pour devise «pluribus nec impar » : au dessus de tous (comme le soleil).
(3) La couleuvre orne le blason des Colbert.
Armes de Colbert
Le blason de Saint –Mandé où résidait Nicolas Fouquet
arbore encore son écureuil, en haut à gauche

Illustrations
Fouquet par Charles Le Brun, château de Vaux-le-Vicomte
Portrait de Jean-Baptiste Colbert par Pierre Mignard
Portrait de Nicolas Fouquet par Sébastien Bourdon
Nicolas Fouquet, surintendant des finances (1615-1680).
Portrait par Lacretelle.
Nicolas Fouquet d'après le tableau de Sébastien Bourdon
au Musée de Versailles
Portrait de Colbert par Philippe de Champaigne, 1670
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Aramis
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Aramis


Nombre de messages : 658
Localisation : Paris
Rang : Mousquetaire du Roy
Âge : 24 ans
Date d'inscription : 11/06/2006

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MessageSujet: Re: Nicolas Fouquet : règlement de comptes à Vaux-le-Vicomte.   Nicolas Fouquet : règlement de comptes à Vaux-le-Vicomte. EmptyMar 15 Aoû 2006 - 7:04

Neutral

Un procès falsifié... Des faux témoignages, des mensonges, des intrigues, des jalousies...

Humf... Evil or Very Mad

Like a Star @ heaven Like a Star @ heaven Like a Star @ heaven Fouquet était réellement un grand homme. Like a Star @ heaven Like a Star @ heaven Like a Star @ heaven
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Vaudois

Vaudois


Nombre de messages : 272
Âge : 23 ans
Date d'inscription : 24/06/2006

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MessageSujet: Re: Nicolas Fouquet : règlement de comptes à Vaux-le-Vicomte.   Nicolas Fouquet : règlement de comptes à Vaux-le-Vicomte. EmptyMer 16 Aoû 2006 - 11:57

Magnifique travail, extrèmement bien écrit. Un vrai bonheur à lire en tout cas ^^ Et puis, que l'on soit objectif ou simplement poussé par Dumas, c'est vrai que le bonhomme Fouquet est terriblement attachant, tout de même.
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Grégoire de La Tréaumont

Grégoire de La Tréaumont


Nombre de messages : 54
Age : 38
Localisation : hélas, plus souvent du mauvais que du bon côté du mousquet ...
Date d'inscription : 26/08/2006

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MessageSujet: Re: Nicolas Fouquet : règlement de comptes à Vaux-le-Vicomte.   Nicolas Fouquet : règlement de comptes à Vaux-le-Vicomte. EmptyDim 27 Aoû 2006 - 14:01

Je tiens à exprimer ici mon indignation ( et je vous tire mon chapeau messieurs pour ce sujet dont la découverte me met du baume au coeur ... ) à l'idée que Fouquet, lorsque par extrême magnanimité il est autorisé à apparaître dans les films consacrés à l'épisode du Masque de Fer, se voit attribuer un rôle affreux, sorte de caricature de Colbert mâtiné de Milady à la manque .

La raison étant qu'à Hollywood c'est le gagnant qui est gentil . Donc non seulement c'est le Masque qui règne ensuite sur la France ( et de façon exemplaire, on aura tout entendu ) mais il châtie le vilain traître et récompense les mérites du modeste fidèle ( Colbert étant donc propulsé au rôle de héros sous prétexte qu'il n'était pas noble mais faisait juste semblant, et que c'est lui le gagnant dans l'Histoire de France ... )

Ma conclusion : quand on fait gagner les gagnants, pourquoi se mêler d'adapter Dumas ? HÉRÉTIQUES !!!

Et j'ajoute que je désespère de voir décemment rendues les aimables fantaisies de nos amis les Epicuriens ...
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