Alexandre, comte de Wardes

Prénom : Alexandre

Titre : Comte de Wardes

Activité : Soldat et Agent du Cardinal de Richelieu

Histoire : Jeune gentilhomme au service de la courronne, de Wardes se fait rapidement remarquer à la Cour par son élégance et son succès auprès des femmes. Le cardinal de Richelieu s'aperçoit de sa finesse, de sa bravoure au combat, et de son habileté dans les armes, et lui propose de travailler pour lui.
De Wardes accepte, ambitieux et réfléchi, car il sait bien que le cardinal est bien plus fort et bien plus intelligent que le Roi et que tout ceux qui cherchent à prendre le pouvoir en France. Persuadé que Richelieu ne tombera jamais, il se laisse séduire, et devient espion du Duc Rouge.
Il est ainsi mêlé à de nombreuses cabales, dont celle des ferrets de la Reine, et s'entends pour cela avec les autres agents du Premier Ministre, notamment le comte de Rochefort et Milady.
Il a d'ailleurs été l'un des seuls à avoir le privilège d'inspirer une quelconque passion a cette dernière. Lorsqu'il est sur le point de concrétiser leur relation, il est battu et trompé par d'Artagnan, dans l'affaire que l'on sait. C'est un affront qu'il ne pardonnera jamais au jeune gascon, et dont il n'aura de cesse de vouloir se venger. Esprit de vengeance qu'il distillera d'ailleurs plus tard dans l'esprit de son fils... C'est dire si sa rancune est tenace. Il n'a plus de nouvelles de Milady de Winter, qu'il aimait sincèrement, depuis plusieurs mois maintenant. Il donnerait beaucoup pour savoir ce qu'elle est devenue...
En attendant, toujours fidèle à son Eminence, de Wardes continue ses activités d'espion.

Psychologie : Plein d'esprit et de finesse, de Wardes préfère le calcul à la spontanéité, l'intérêt à l'honneur, l'ambition au devoir. Il est cependant brave et loyal à sa parole. Il se trouve parfaitement comblé au service de son Eminence, dont il admire sincèrement le génie et la puissance. Séducteur invétéré, peu religieux, il se fait cependant discret à la Cour depuis le désastreux fiasco de sa mission à Londres...

Apparence physique : Grand et souple, d'une merveilleuse élégance, il a le teint mat, des beaux cheveux châtains et des yeux couleurs noisette dont il contrôle parfaitement le rayonnement.

Hé hé!

Bonjour Monsieur de Wardes, et bienvenue sur Trois Mousquetaires XD

Feu vert immédiat (quoi, t'es pas étonné? lollllll)

Merci, Monsieur Aramis

Ha ha ! En voilà un que je n'ai pas tout à fait tué, et pourtant, j'aurais dû...

Une revanche s'impose ? Je suis ton homme, de Wardes.

Ah! Mais prenez garde, mon ami, celui-là est un coriace!

Déjà il a survécu à trois de vos coups d'épée donnés l'un après l'autre!

Oui, il doit être plein de haine, car en fait, je lui ai tout pris...N'est-ce pas ? Le pôvre !

Quatre coups d'épée, Aramis, quatre...

Et je compte bien vous les rendre au quadruple justement, ces coups là, gascon ! Vous me paierez vos audaces... Un certain hôtelier de malheur est d'ailleurs sur le point de m'en révéler beaucoup à votre sujet, ce qui va grandement m'aider

Un hôtelier ? Pourquoi en être étonné ? Ils sont aussi peu fiables que leurs épouses sont serviables. Hum... autant que les comtesses, je crois.

Ah! Ami Artagnan, votre langue est aussi acérée que votre lame

fort bien!

Cela sous-entend t-il que les comtesses sont peu fiables et leurs époux... serviables, mon cher rival ?

HA HA HA HYA HA HA HA HA HA HA HA HA !!!

Merci Comte, vous me faites beaucoup rire !

J'espère que vous pouvez rire aussi sans que vos vieilles blessures ne vous fassent trop souffrir ?

Depuis, le temps elles sont bel et bien guéries... Enchanté de vous faire rire, vil mousquetaire, j'espère qu'il en sera toujours de même sur le terrain...

Puisque nous avons bien ri, très cher, faisons donc chanter nos épées à présent.
A votre service, Monsieur.

Où et quand vous voudrez, mon cher, je suis tout à vous pour ces sortes de choses... Tâchez seulement d'être loyal, cette fois... è.é

Permettez moi, cher Monsieur, de reprendre une chose à vos paroles...

D'Artagnan a toujours été loyal... Si je ne m'abuse, c'est vous qui êtes cardinaliste.........

mdrrrrrrrrr!

Merci Aramis, mais il importe que je réponde moi même à cet impudent.

Monsieur, auriez- vous la mémoire si vacillante
Que dans un moment d'égarement opportun
Vous eussiez oublié que mon épée fut vaillante ?
Au terme de ce voyage, c'était tous contre un :
Je devais triompher même au prix d'une vie
Mais de vous tuer je n'avais aucune envie.
Aujourd'hui, malheureux, puisque vous insistez
De votre grande fierté je vais vous délester.

Est ce à votre tour, mousquetaire
D'avoir la mémoire réfractaire ?
Etre battu par une vaillante épée
En combat loyal n'est pas une offense
Je formule une vérité, et vous rompez !
Je ne parlais point de cette circonstance
Où si bien vous me transperçâtes
Près des quais, des poumons jusqu'à la rate
Mais bel et bien de ce jour
Lorsque dans le seul but de flatter
Votre orgueil, vos ambitions démesurées
Vous m'avez volé mon amour
Et usant de ma propre identité !
C'est cela que je veux vous faire payer
Cessez donc de me prendre de haut
Gascon, vous brûlez d'orgueil mâle
C'est à mon honneur souillé qu'il faut
Réparation ! Sinon je le redis :
D'Artagnan n'est pas loyal.

Et bien qu'il en soit ainsi, Monsieur le comte,
Puisque l'heure est venue de faire nos comptes.
Pour un offensé, vous êtes bien ignorant
De l'honneur d'une femme, vous vous croyez garant ?
Il n'y a pas d'honneur à perdre son coeur.
Avec elle , on s'humilie ou bien on meurt.
Vous ne saurez jamais que je vous ai sauvé
Du venin du serpent dans son alcôve lové.
Elle vous aurait piqué et réduit à néant.
Elle détruit tous ceux qui l'aiment, regardez, céant,
Le corps froid de ma belle et de tant d’innocents.

C'est mon honneur que je veux venger
Et non le sien, car oui, je l'aimais
Tout en sachant que malgré ses soupirs
Seul son corps pour moi pouvait languir
De coeur elle n'avait pas, certes !
Croyez vous donc que de Wardes puisse être
Un de ces sots portant fièrement
Leur coeur en bandoulière ?
Je ne sème pas mon coeur au vent
C'est au votre que je réserve ce sort, doux amant
Arrogant qui tâtera de ma rapière !

Nous allons nous rencontrer, à armes égales.
D'Artagnan ou de Wardes ? Seul Dieu décidera
De celui d'entre nous qui se relèvera.
Du doux son de nos lames déja je me régale...


Avez-vous de l' escrime appris les rudiments ?
Car précedemment, vous n'étiez pas convainquant !!!

J'aime votre duel poétique
À coup sûr ce n'est pas classique,
Cela sort de l'ordinaire,
Et vos paroles sont incendiaires!

Je crois entrevoir,dans votre poésie,
S'entrechoquer les lames avec frénésie!

Gardez vos sarcasmes imbéciles
Rendez vous à Vincennes ou aux Carmes
Et si cette jeune beauté aux longs cils
Veux éclairer notre combat de ses charmes
Je ne dirais point non
C'est une bénédiction
Que de dorer son nom
Sous les yeux de Ninon
En touchant l'épée d'un gascon.

Il est doux de vous plaire jeune fille si solaire !
Si nos passes d'armes ont l'heure de vous plaire,
Un sourire moqueur pour nous autres, rimailleurs,
Doigt pointé vers l'extérieur, allez voir ailleurs !

Ah! De courroux vos mots se teintent,
Et contre moi votre arme se pointe,
Quand nulle moquerie ne traversait mon coeur,
Maintenant meurtri d'un coup dévastateur...

Ces deux derniers vers vous étaient attribués
Et c'est bien dans votre jolie bouche qu'ils font mouche !
Je ne vous chasse pas, ma douce, bien au contraire
Mais je croyais nos vers bien indignes de vous plaire !