Duel

(HJ :

Ici,
Un duel imminent vous attend d'Artagnan,
Athos et Porthos, un bellâtre impénitent.
Qui seront ses témoins à ce faux belliqueux ?
Serait-ce Maître Vaudois son forfait accompli
De retour de Province, son épée à le pli
D'une pure castagne, je le veux mes aïeux !
Il a à ses cotés son fidèle spadassin
Son grand frère Huguenot, son mortel assassin...?)


Prête pour une assaut virtuel, Vaudois ?)

(HRP: <<<<s'inclina bien bas:" Je suis à vos ordres, Monsieur " )

Le soleil n'était pas encore à son zénith quand Athos, Porthos et d'Artagnan arrivèrent au Grand Pré aux Clercs. Ils étaient en avance, l'endroit était désert. Rien d'étonnant à ce qu'il soit si apprécié pour ces sortes de "rencontres".
- Au moins, nous ne sommes pas attendus par une armée en embuscade, constata Porthos en détaillant les lieux.
- Oui, mais nous avons trois quart d'heure d'avance, répondit d'Artagnan. Ils peuvent encore venir en force. Soyons donc vigilants.

(HJ : C'est bien d'Artagnan qui est là, Aramis, lui, est présentement en train de se faire bichonner par la troublante Milady..)

( HJ : Vous avez embarqué Athos là dedans aussi, lol ?)

Athos avait effectivement suivi son jeune ami, qui lui avait demandé de lui servir de second avec Porthos. Athos avait haussé le épaules en souriant en guise de réponse. Pour lui comme piur eux, c'était la routine...

-Contre qui vous battez vous, cette fois, d'Aratgnan ?

Le petit groupe se dirigea vers le Grand Pré aux Clercs. Comme à l'accoutumée, de Brézé parlait haut et fort. Vaudois se contentait d'écouter. Un petit groupe s'y trouvait déjà. Nul doute qu'il ne s'agisse là de leurs adversaires.
Brézé, Vaudois et le dernier témoin s'approchèrent, feutre à la main et abordèrent leurs adversaires.

- Et bien Athos, voici la réponse à votre question. Nos adversaires sont là.

Les trois hommes regardèrent le petit groupe venir à eux.
Le comte de Brézé s'approcha en premier et se présenta avec morgue et insolence.

- Victor Amédée Hippolyte d'Estrades, Comte de Brézé, marquis de Basincourt, Baron d'Entremont et seigneur des Basses Terres, je me mets à votre disposition, manants !

Athos et Porthos se regardèrent et éclatèrent de rire.
- Porthos et Athos, à ton service, Monsieur le comte, grinca Athos, un sourire étrange sur ses lèvres.

Brézé trésaillit et devint littéralement pivoine de rage.
- Vous n'êtes que des paltoquets, aussi mal élevés que ce maroufle de Gascon.

- Le Gascon a un nom, comte, il s'appelle d'Artagnan et tout comte que tu sois, il te défie, Artagnan !

-Morbleu !
Le Comte écumait de rage, mais son partenaire lui posa la main sur l'épaule.
- Calmez-vous, Victor, cet insolent est pour moi. Choisissez plutôt l'un de ces mousquetaires...

Vaudois avait tressailli au nom de d'Artagnan. Il comprenait que l'adversaire de Victor était le fameux d'Artagnan, lieutenant aux mousquetaires, et que ce dernier avait toutes les chances de transpercer son vaniteux camarade. Il lui fallait protéger le comte. Fort malheureusement pour Brézé, l'épée d'Athos et l'épée de Porthos avaient une valeur identique à celle du Gascon...

Et puis, Vaudois venait de réaliser que cet homme là "tait celui dont lui avait parlé Milady....

( HJ : Victor Amédée Hippolyte d'Estrades, vicomte de Brézé ça c'est du nom, bordel !!! )

Athos avait écarquilé les yeux en reconnaissant...

-Vaudois ?

( HJ : MXX XXde !! ils se connaissent ? )

( HJ : Ben vi, ils se sont battus ensemble contre un troupeau d'ivrognes au Renard-Vert lol Je l'avais écrit dans le résumé )

(HJ : Diable !! C'est bien vrai !! Mais ils s'étaient présentés ? J'ai une tête de linote !)

( HJ : Ouaip^^ )

(HRP: ahh ça, je n'ai pas pu y résister et je me suis relevé pour voir comment le duel évoluait )

VAudois entendit qu'on l'interpellait et se retourna. Il vit le visage étonné d'Atos et, quel que fût son empire sur lui-même, il ne put s'empêcher de pâlir à sa vue.
- Athos?! Dit-il. Oh, malheur à moi, murmura-t-il si bas que personne ne l'entendit.

( HJ : Pis tu me préviens même pas ?? snif )

Athos regardait son accolite de tantôt, au moins aussi pâle que lui.

-Vous, mêlé à toute cette cabale ?

(HJ : Alors là, les gars vous êtes mal !!!
A quelle heure tu te couches, Vaudois ? Tu passes des axamens demain ?)

- Vous connaissez ce gentilhomme, Athos ? - demanda d'Artagnan..

D'Artagnan a écrit:

(HJ :A quelle heure tu te couches, Vaudois ? Tu passes des axamens demain ?)

(HRP: non,mais je reçois mes beaux-parents, ce qui revient sensiblement au même à vrai dire... Xpldrrr)

La question qu'avait posée d'Artagnan laissa à Vaudois le temps de remettre de l'ordre dans ses idées confuses. Athos... ici? Par quel triste hasard Brézé avait-il pu se prendre de querelle avec le Gascon? Vaudois eut un pincement au coeur: il lui déplaisait souverainement d'avoir à se battre contre Athos. D'une part parce que le combat du Renard Vert avait fait naître en lui de l'estime pour le mousquetaire, mais également en raison d'un instinct qui le poussait inconsciemment vers le comte. Bien qu'il sût parfaitement qu'ils étaient ennemis (et même deux fois ennemis), Vaudois ne pouvait s'empêcher de saluer, en lui-même, cette noblesse et cette grandeur qui semblaient se dégager de l'homme pourtant revetu de sa simple casaque de mousquetaire.

Pendant que ses deux adversaires conversaient, et que de Brézé, quant à lui, faisait des moulinets pour s'échauffer, VAudois, en dégrafant les aiguillettes de son pourpoint noir pour se mettre en mesure de combattre, considéra alors plus attentivement d'Artagnan. Cet oeil clair et brillant, cette bouche moqueuse, le sourcil froncé et railleur, le menton volontaire, le nez aquilin... Tout semblait dénoter, chez le lieutenant des mousquetaire, un caractère franc et entier, mais rusé et d'un courage allant jusqu'à l'obstination. En réalité, force était pour Vaudois de constater que d'Artagnan ne cédait en rien à son noble compagnon.

Vaudois se prit un instant à songer, pour la première fois, que peut-être il s'était trompé de camp... Mais l'idée fut fugace et Vaudois retrouva bien vite ses convictions.
Il dégaina, et, appuyant la pointe de son épée sur le sol pour donner à sa lame une courbe plus souple:
-Monsieur Athos, Monsieur d'Artagnan, dit-il, croyez bien que je suis au regret de devoir croiser le fer avec vous.

De Brézé se retourna et fixa un oeil désapprobateur sur son témoin.

- Vous connaissez ce gentilhomme, Athos ? - demanda d'Artagnan..

-Oui, j'ai rencontré monsieur l'autre jour... Un brave qui m'a fait l'honneur d'une partie de plaisir au Renard-Vert, contre une bande d'ivrognes. Il me semblait vous avoir conté cette aventure, pardon, ami.

Athos n'avait plus d'yeux que pour le gentilhomme à l'oeil d'ébène. Il n'avait pas changé, tant dans son apparence que dans l'aura qu'il dégageait. Il l'observa détailler d'Artagnan, et sourit. Lui aussi se souvenait de cet étonnement mêlé d'admiration qu'il avait éprouvé la première fois qu'il s'était retrouvé face au gascon.

-Monsieur Athos, Monsieur d'Artagnan, dit-il, croyez bien que je suis au regret de devoir croiser le fer avec vous.

Athos eut un sourire navré.

-C'est réciproque, M. Vaudois.

-C'est réciproque, M. Vaudois.

Le gentilhomme protestant s'inclina.

Le triste sourire que lui avait renvoyé Athos avait été comme un second coup de poignard pour VAudois. Derrière son rempart de jais, l'oeil diaphane avait été traversé une première fois par un nuage sombre lorsque le mousquetaire avait témoigné de son étonnement et ... oui, il lui avait bien semblait pouvoir le lire dans le son de sa voix... comme un accent de déception. Une seconde fois, l'oeil blanc se troubla derrière le rideau noir.

Pourtant, sans rien laisser paraîte sur son visage impassible du trouble qui l'avait saisi, VAudois haussa les épaules... Il ne pouvait s'arrêter à ce genre de considération. En d'autres temps, peut-être auraient-ils pu être amis. Mais c'était avant....avant son engagement pour la cause.VAudois rajusta sa mèche et eut un sourire insolent, en saluant ses adversaires de son épée, tandis que Brézé et Du BArtas, le dernier témoin, prenait rang pour le combat:
-Allons Messieurs, trève de politesse!

- Monsieur Athos, Monsieur d'Artagnan, dit-il, croyez bien que je suis au regret de devoir croiser le fer avec vous

- C'est réciproque, M. Vaudois.

- Et bien, pour tout vous dire Athos, je suis bien désolé que le sort nous place en face de celui qui vous a prêté main forte au Renard Vert. Je n'ai rien contre vous, Monsieur Vaudois, mais vous êtes ici témoin du comte de Brézé. C'est le comte que je pensais affronter aujourd'hui, mais si vous le souhaitez, je combattrai contre vous, Athos se choisira un autre adversaire.
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Vaudois salua de nouveau:

- A votre service, monsieur le lieutenant des mousqeutaires!

Et il tomba en garde.

Porthos qui avait fort peu appécié de se faire traiter de manant par le Matamore se précipita face à lui, et se mit en garde.

Athos se placa en face du troisième homme, calme et résigné et se mit en garde, puis se ravisa.
- Messieurs, dit-il, saluons- nous.

Il y eut quelques secondes de silence et tous se saluèrent gravement. Brézé ne put s'empécher de fouetter l'air avec sa lame. Ils engagèrent le fer ensemble.

Le combat s'engagea. Le jeu d'Athos était plein de sang-froid, face à un adversaire qui s"escrimait avec rage. Du coin de l'oeil, alors que d'Artagnan se plaçait en garde, VAudois remarqua que les grands gestes de Brézé n'arréterait pas longtemps une fine lame comme son adversaire. Vaudois haussa les épaules.
De l'autre côté, Porthos multipliait les fanfaronnades, et parlait tout haut de ses bonnes fortunes galantes, afin de déconcentrer DU Bartas, dont le visage était crispé par l'attention.

Le regard de Vaudois se reposa sur d'Artagnan et sur son fin sourire railleur et sûr de lui.
-Eh bien, à nous deux, Monsieur.
Les deux lames se croisèrent.

D'Artagnan, malgré ses gasconades et son air sûr de lui, n'attaquait jamais de front sans avoir étudié préalablement son adversaire. Il se tenait à distance raisonnable sans laisser son adversaire rompre la distance et sans jamais donner l'impression de reculer.

Il dégagea en contre de sixte.
Vaudois fit de même, un sourire narquois aux lèvres. Plusieurs fois, leurs lames se frolèrent sans jamais se toucher. D'Artagnan jaugeait la vitesse, la fluidité de Vaudois, sa façon de se déplacer, ses mouvements de jambes, mais surtout il guettait au fond de ses yeux cette petite flamme qui lui indiquerait l'imminence de l'attaque...

Athos avait face à lui un adversaire plein de fougue, qui préférait apparemment miser sur la force plutôt que sur la finesse. Le mousquetaire se contenter de parer, pour le moment, mais lorsqu'il sentit du Bartas commencer à faire des fautes, il se décida à attaquer.

Voyant ce reviremment dans la tactique de son adversaire, le protestant redoubla de dynamisme.

Du coin de l'oeil, alors que sa lame chantait en duo avec celle de son adversaire, Athos observait Vaudois et d'Artagnan. Les deux gentilhommes avaient engagé le fer en tierce, et pour l'instant, d'aucun ne semblait avoir le pas sur l'autre. Athos sentit une pointe d'inquiétude pour son jeune ami. Vaudois semblait une fine lame, ayant pour lui l'expérience...

D'Artagnan tâtait le fer de son adversaire. Vaudois sentait parfaitement qu'il observait ses mouvements et tesyait ses réactions. Avec un tel adversaire, seule pouvait compter la ruse. Un aussi bon escrimeur que lui ne pouvait se laisser prendre par la vitesse ou par la force. Et même feinter restait un jeu périlleux avec un duelliste de la force de d'Artagnan.

VAudois figea son visage en un masque impénétrable. Il ne devait rien laisser transparaître dans ses regards s'il voulait le surprendre. Les premiers échanges furent prudents et calculés. VAudois fit une feinte de coup droit, avant de dégager et de se fendre. Mais la parade riposte ne se fit pas attende.