En repassant devant l’hôtel des mousquetaires...

(HJ :Sorry. C'est D'arta qui parle, donc pas Athos. Ceci dit la règle d'unité de lieu ,de temps, de personnage, c'est pas bien baroque)



Ils arrivèrent au pied d'un immeuble bourgeois, pénétrèrent sous le porche et montèrent au premier étage à la suite du Gascon. Ce dernier se miit à marteler la porte en hurlant :
- Pardieu Théophraste, nous avons un mourrant ici, ouvrez -nous, ouvez-nous!

Un homme d'une quarantaine d'année, vêtu de gris, les cheveux rares en bataille vint leur ouvrir, un peu surpris. Puis, apercevant d'Artagnan :
- Mon cher Charles, encore un duel, mais vous n'en finirez jamais ? Ou êtes-vous blessé cette fois ?
- Je vous en prie, c'est une affaire sérieuse mon ami Aramis que voici est au plus mal.

Le médecin vit alors le jeune homme exangue, déja blanc comme la mort dans les bras de Porthos qui lui faisait des yeux suppliants. Au pied du géant, une flaque de sang se formait déja.

Athos pénétra dans l'appartement du dénommé Théophraste à la suite de son ami, et alla aider Porthos a installer Aramis sur un grand canapé qui se trouvait là, sur les indication du médecin.

Celui ci était un vieil homme au crâne dégarni, mais à la barbe fournie. Il se pencha sur Aramis, et déclara qu'il fallait commencer par nettoyer la plaie, puis la panser solidement.

( HJ : je suis à peu près aussi douée en médecine qu'en escrime, donc... pardon d'avance pour les bêtises que je pourrais dire )

Pendant que l'homme de sciences s'occupait de son patient, les trois autres mousquetaires attendaient, assis près du chevet de leur ami. Athos se tourna alors vers d'Artagnan, et demanda :

-Pendant que l'on nous répare notre pauvre abbé, ami, puis-je vous demander par quel miracle êtes-vous arrivé si à point pour nous sauver la mise ?

- Planchet, Athos, toujours Planchet. Je l'avais envoyé chercher du vin auprès de ce fournisseur que vous m'avez indiqué et qui fait choux-gras auprès de toute la compagnie et qui réside à l'angle de cette rue où vous avez été attaquée...
- La rue de Mallemort ! Nous étions rendus à la rue de Mallemort ?
- Oui, la rue des ambuscades et coups fourrés, la promenade favorite des courtisans de la Cour des miracles ! Et bien, vous connaissez Planchet, rapide, prompt à comprendre les choses. En arrivant près de Mallemort, il a compris qu'il se passait quelque chose et à hurlé "Hola, mousquetaires !" En espérant que quelques-uns viendraientt à la rescousse, nous sommes si près du Colombier. ..
-Oui, mais vous n'étiez pas de service...
D'Artagnan (rougissant)
- Non, effectivement...Mais hier au soir, une dame de notre connaissance m'a invitée chez elle pour m'aider, disait-elle, à me remettre de l'immense chagrin que j'ai au coeur...


(HJ : Alors, Athos, tu veux savoir qui c'est, la bougresse ?)

Le médecin s'occupa de nettoyer, puis de bander la blessure la plus grave, qui était au torse du jeune mousquetaire-abbé. La lame du malfrat avait pénétré de biais, et avait manqué le coeur d'à peine un ou deux centimètres. Elle avait en parti dévié sur les côtes, mais le jeune homme était tout de même blessé grièvement. L'entaille à l'épaule était bénigne, aussi le chirurgien se contenta-t-il de la nettoyer et d'y faire un léger bandage.

À ce moment-là, Aramis reprit à nouveau conscience. Il inspira puis grimaça de douleur, mais il demeura maître de ses esprits. Il cligna des yeux à la lumière de la chandelle placée près de sa tête, puis promena son regard sur la pièce... Inconnue. Ils étaient visiblement chez un médecin bourgeois.

Le chevalier releva légèrement la tête et aperçu ses trois amis assis tout près du grand canapé. La question d'Athos le rappela à ses souvenirs. La rixe, le coup d'épée à l'épaule et enfin... Aramis eu un léger sourire douloureux.

( HJ : *mode "concierge" activé* Viiiiiiiiii, je veux savoir !! Qui c'est ??? )

Athos sourit à l'explication de d'Artagnan.

-Eh bien remercions cette charitable dame, alors, puisque non seulement elle vous honore de son amitié, mais qu'en plus, grâce à elle, vous avez pu venir à notre scours.

L'ainé des mousquetaires s'aperçut alors qu'Aramis s'était réveillé.

-Aramis ! Comment vous sentez vous ?

- Planchet, Athos, toujours Planchet. Je l'avais envoyé chercher du vin auprès de ce fournisseur que vous m'avez indiqué et qui fait choux-gras auprès de toute la compagnie et qui réside à l'angle de cette rue où vous avez été attaquée...

- La rue de Mallemort ! Nous étions rendus à la rue de Mallemort ?

- Oui, la rue des ambuscades et coups fourrés, la promenade favorite des courtisans de la Cour des miracles ! Et bien, vous connaissez Planchet, rapide, prompt à comprendre les choses. En arrivant près de Mallemort, il a compris qu'il se passait quelque chose et à hurlé "Hola, mousquetaires !" En espérant que quelques-uns viendraientt à la rescousse, nous sommes si près du Colombier. ..

-Oui, mais vous n'étiez pas de service...

- Non, effectivement...

Aramis, qui écoutait l'explication de son jeune ami sur son arrivée miraculeuse, vit cette légère rougeur sur les joues du jeune homme, et malgré la douleur, trouva la force de sourire.

- ... Mais hier au soir, une dame de notre connaissance m'a invitée chez elle pour m'aider, disait-elle, à me remettre de l'immense chagrin que j'ai au coeur...

-Eh bien remercions cette charitable dame, alors, puisque non seulement elle vous honore de son amitié, mais qu'en plus, grâce à elle, vous avez pu venir à notre scours.

-Aramis ! Comment vous sentez vous ?

Le chevalier se mordit les lèvres, le torse lui élançant sauvagement.

- Comme un pantin désarticulé... Morbleu, je me suis laissé embrocher comme un ortolan!

D'Artagnan se précipita à son tour au chevet de son ami.
- Aramis ! Bienvenu chez les vivant set de grâce, je vous en conjre, ne nous quittez plus !

Porthos ne disait rien, mais de grosses larmes de joie coulaient sur ses joues.

-Comme un pantin désarticulé... Morbleu, je me suis laissé embrocher comme un ortolan!

Athos prit la main droite d'Aramis entre les siennes, la gauche étant déjà réquisitionnée par d'Artagnan.

-Mordieu, mon ami, ne nous faites pas ces yeux là, je vais me mettre à pleurer... Vous vous êtes battu comme un lion, et même mieux, encore !

Aramis esquissa un faible sourire mais ne réussit pas à bouger de son lit de douleur.

Théophraste s'approcha des trois hommes.

- Ecoutez...Il a perdu beaucoup de sang mais l'hémoragie est jugulée. A présent, il lui faut du repos, beaucoup de repos, et des soins. Veillez à ce qu'il se nourisse, même s'il refuse de le faire. Il faut qu'il boive, des soupes, potages, garbures, du vin! Ce que vous voulez mais il faut qu'il reprenne des forces rapidement.
Ses bandages doivent être changés dans quatre jours, je vous enverra quelqu'un pour le faire. Maintenez son lit et les draps parfaitement propre pour éloigner les miasmes.
Ah, j'oubliais, il ne doit absolument pas bouger de son lit. Une réouverture de la plaie serait catastrophique. Engagez donc quelqu'un, une petite soeur des pauvre, une dame de charité , quelqu'un de sûr pour s'occuper de lui.

Se tournant vers d'Artagnan
- Qui lui a fait ca ? Les gardes de Monsieur le cardinal ?
- Non, pas cette fois, répondit le Gascon, pas cette fois...

- Mordieu, mon ami, ne nous faites pas ces yeux là, je vais me mettre à pleurer... Vous vous êtes battu comme un lion, et même mieux, encore!

Il esquissa un faible sourire, mais pâlit, submergé par une soudaine douleur plus fulgurante.

- Ecoutez...Il a perdu beaucoup de sang mais l'hémoragie est jugulée. A présent, il lui faut du repos, beaucoup de repos, et des soins. Veillez à ce qu'il se nourisse, même s'il refuse de le faire. Il faut qu'il boive, des soupes, potages, garbures, du vin! Ce que vous voulez mais il faut qu'il reprenne des forces rapidement. Ses bandages doivent être changés dans quatre jours, je vous enverra quelqu'un pour le faire. Maintenez son lit et les draps parfaitement propre pour éloigner les miasmes.

Le chevalier écoutait toutes les recommandations du médecin avec attention. Puis il reporta son attention sur ses trois amis, remarquant soudain qu'Athos et Porthos étaient presque aussi sanglants que lui-même. Athos avait sans doute le bras droit blessé, à la façon dont il le bougeait, tandis que Porthos avait une vilaine estilafade au flanc droit. Les beaux malades qu'il faisaient tous! Il eut un léger sourire ironique contre lui-même. Voilà sans doute la punition qu'il recevait pour avoir une fois de plus détourné son regard de la juste voie divine... Vanitas vanitatum et poursuites de vent, voilà ce qu'étaient toutes ces luttes...

- ... Ah, j'oubliais, il ne doit absolument pas bouger de son lit. Une réouverture de la plaie serait catastrophique. Engagez donc quelqu'un, une petite soeur des pauvre, une dame de charité , quelqu'un de sûr pour s'occuper de lui.

Aramis sourit à cette recommandation. Voilà qui serait sans doute salutaire, non pour le bien de son corps, mais pour son salut. Une présence spirituelle à ses côtés serait la meilleure chose...

(HJ: ça va vite, ces pensées-là, mais le pauvre chevalier a la fièvre... )

( HJ : Tssss, de toute façon, il sera bien forcé de se tenir tranquille, notre chaud lapin national, parce que dans son état, je doute qu'il puisse entreprendre de faire des galipettes avec ladite présence spirituelle, quand elle pointera son nez... )

Athos écouta toutes les instructions du père Théophraste attentivement, puis, lorsqu'il eut fini, se leva.

-Nous vous remercions, Monsieur, du fond du coeur. Vous avez parlé d'une dame de charité... Connaîtriez vous quelque couvent, dans Paris qui accepte de laisser sortir ses pensionnaires pour ce genre de besogne ?

(HJ: Chaud lapin national... rhoooo, coquine!!!! lollllllll)

-Nous vous remercions, Monsieur, du fond du coeur. Vous avez parlé d'une dame de charité... Connaîtriez vous quelque couvent, dans Paris qui accepte de laisser sortir ses pensionnaires pour ce genre de besogne ?

Le médecin hocha la tête.

- Oui, monsieur, je connais justement l'endroit où aller, et puisque je connais la mère supérieure, je vais m'en charger pour vous. Pendant ce temps, ramenez-le chez lui, si possible avec le plus de douceur que vous êtes capable de démontrer. J'enverrai la demoiselle le plus vite possible.

(HJ: STP Poste une introduction dans la chambre d'Aramis, il y a déjà un post intitulé Chambre D'Aramis dans ma maison ^^)